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Beautiful Disaster
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10 mars 2009

Standard Operating Procedure

Le supplice pratiqué aux prisonniers irakiens à la prison d'Abou Ghraib, en Irak, a révolté plus d'un. Le documentaire d'Errol Morris, Standard Operating Procedure, nous expose cette torture qu'ont dû subir les détenus dans cet enfer qu'était la prison. Le réalisateur montre ce qui est resté inconnu des photos prises par les soldats américains et tente de savoir qui sont les vrais responsables du scandale.

Ces photos absurdes n’ont pas seulement fait le tour du monde, mais ont certainement changé l’image qu’ont se fait de la guerre par les américains. En 2003, des photos assez choquantes ont été publiées de prisonniers maltraités, nus, enchaînés, attaqués pas des chiens sauvages ou tenus en laisse comme des chiens. Ils étaient même forcer de se masturber ou se placer en posture d’électrocution simulée. Les soldats américains avaient un seul but en tête, c’était de trouver Saddam Hussein, même s’il fallait pour ça violenter des irakiens des plus affreuses méthodes pour avoir des renseignements.  Je trouve que cette œuvre troublante est certainement le plus sous-entendu des films politiques de l’Irak. Comment peut-on oser prendre en photo des personnes entrain de souffrir en ayant la conscience tranquille ? Ces photos ont fait scandale, nous laissant imaginer que l’Irak est un pays à ne pas visiter à cause de tous ce que ces détenus ont dû vivre. Les soldats arrêtaient même les innocents, comme des chauffeurs de taxi, des boulangers et des enfants seulement à cause de leur père, est-ce possible ? J’ai été réellement bouche bée! Ce documentaire désorientant ne dure que deux heures, mais les horreurs que le film présente vont hanter les téléspectateurs durant des semaines. Les photos et les témoignages contenus des personnages naïfs, confus et stressés, qui trouvèrent réconfort dans l’exercice de leurs actes, représentent des preuves ahurissantes des abominations de la guerre.

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